Par un après-midi écrasé de soleil et entièrement d'accord avec Marty Scorcese sur les films de super-héros en spandex franchisés à la chaîne, je n'en rentrais pas moins dans une salle climatisée pour mater Wolverine&Deadpool, qu'une faute de frappe me vit écrire Deadpopol, ce qui conviendrait pas mal trouvais-je, incidemment.
Un peu moins laid que le précédent et donc plus regardable, ouf c'est déjà ça. Pour le reste...
Scénario méta en mode auto-ref multiverse marvel, parsemé de blagues se mordant elles aussi la queue et de clins d'oeil se voulant complices pour justifier leur vacuité, l'histoire s'avère rapidement sans enjeux, plombée par des personnages ne procurant aucune empathie et une idéologie frelatée suintant dès les premiers minutes dans sa vision cynique des déviants qu'il prétend défendre.
Un peu moins laid que le précédent et donc plus regardable, ouf c'est déjà ça.
Ex-lecteur ado de comics, je reconnus toutes les référénces. Dans la lignée des comics next-gen Marvel datant déjà de...houlà! Une sorte de mixer pseudo-trash où les valeurs du passé se nivellent pour en parvenir où, on ne sait pas, sauf à un grand vide ricanant où le spectateur croyant barboter tranquillement dans son petit confort self-ref se noiera au final tel un influenceur dans son workspace duabaïote.
Un divertissement pas très recommandable, donc. Pour le fun, regardez The Boys.