Bon l'adaptation de GITS est d'un tout autre niveau -quasi atmosphérique- que celui ci, just to make it clear.
En fait si on considère que le soleil de l’adaptation americano-merdique de manga est GITS, alors DBevolution est en train de faire une sale scène de scissoring avec Death Note très profond sous terre dans une cave mal illuminée.
(Pour info, si on repasse dans le monde normal de la réalité véritable, la meilleur adaptation americaine d'une oeuvre japonaise se trouve être une fausse adaptation et plutôt un homage très appuyé, en la personne du très bon Chronicles)
Ahhh ahh ah, pfiou, à peine commencé, à peine essoufflé bordel et pourtant j'en fait du cardio !
Bon un peu de joie en guise de cerise sur un bel étron, le film réussit très peu de chose, une jolie composition, des plans sympas et une bonne lumière qui sent bon l'envie de surfer sur la mode 80s néon dont Netflix à l'air de raffoler en ce moment, avec en prime, de la synthwave.
Sérieux de la synthwave sur une scène de course poursuite en bagnole dans un film Death Note mais loul loul loul loul, ceci dit c'est peut être le meilleur moment du film, c'est dire.
Le reste c'est zéro les mecs.
Qu'on ne vienne pas me chier l'argument préfabriqué du "Oui mais une adaptation ne doit pas forcément respecter le matériau d'origine hein d'abord".
Alors déjà, thanx sherlock, ensuite je vous rétorquerais de manière tout a fait méprisante, "Il faut savoir d'où l'on vient, quitte à l'oublier par la suite, pour mieux savoir où l'on va".
Ça vous n'y aviez pas pensé n'est ce pas ? Je répond à votre place : Non. A priori le réal non plus.
Réinterprète, vas y fais toi plaisir film, mais ne pars pas dans tout les sens tu risque de faire vomir tout le monde.
Y'a rien d’intelligent, rien de construit, rien n'a de sens, le film pose des bases pour les bafouer ensuite, le montage est lourd, on s'attarde sur des détails au détriment d'autre pour le développement de l'intrigue.
Le film oscille entre comédie, gore et trahison de feeling nostalgiquo-80(?).
Le plus triste c'est que ça s'annonce comme une franchise avec une fin ouverte, oh mon dieu.
C'est pas une critique que vous venez de lire, juste un bout de PQ qu'il me restait de l'après visionnage de ce chef d'oeuvre qu'est Death Note.