On perd Paul W.S Anderson devenu producteur et scénariste, on perd Jason Statham. On gagne Roel Reiné le spécialiste des suites en vidéo moisies et Luke Goss et son charisme en option. Et il faudrait que le spectateur n'y voit que du feu ?
Le début m'a fait peur. Je n'ai pas compris pourquoi dans les prisons américaines il y a toujours des émeutes entre prisonniers. Pourquoi il y a justement une caméra pour retransmettre les échauffourées ? Pourquoi ça s'appelle Death Race alors qu'il n'y a que des combats pendant la première heure ? Pourquoi c'est le numéro deux alors que ça se passe avant les événements du film de 2008 ?
Bref. Ça reste un film d'action qui déménage malgré un montage trop heurté et une musique heavy metal trop assourdissante. Ce n'est pas pour défendre Reiné que je déteste par ailleurs mais il a largement fait pire malgré tout ce clinquant dans sa réalisation. Il y a de la bagarre, de la vitesse, des jolies filles. Tout ce qu'on est en droit d'attendre d'une suite à petit budget sortie directement en vidéo.
Ça ressemble un peu à un jeu vidéo avec les voitures trafiquées, les bonus à ramasser sur la piste octroyant des avantages divers (bouclier, armes, bombes) et les récompenses pour le gagnant. Comme quand on a une manette en main devant un jeu d'action, il faut débrancher son cerveau et se contenter de mater les courbes de la magnifique Lauren Cohan.