Les vingt premières minutes nous rappellent les événements de Death Race 2. C'est nécessaire vu que dans ce genre de petits produits destinés au marché de la vidéo j'ai tendance à avoir tout oublié sitôt le film achevé.
Une fois sur la piste, c'est parti pour de l'action non stop jusqu'au générique final. Ça se passe dans un désert sud-africain cette fois-ci sans que ça ne change quelque chose à l'affaire. On voit des bidonvilles, des seigneurs de guerre qui s'invitent à la fête mais à part ça...Ça reste des courses interminables avec des bagnoles trafiquées où le but est d'éliminer ses concurrents avant de franchir la ligne d'arrivée. Le tout filmé de manière complétement hystérique par le néerlandais Roel Reiné déjà réalisateur de Death Race 2.
On peut considérer que ce qu'il arrive à faire avec des moyens moins importants qu'un Mad Max Fury Road ou un Fast and Furious et des acteurs aussi peu charismatiques que Luke Goss n'est pas si mal. Encore faut-il aimer ces bimbos vulgaires se désapant pour un oui ou pour un non, ces plans ne dépassant pas la demi-seconde, ce qui donne vite mal à la tête, le méchant passant son temps à ricaner devant son écran de télévision, les injures en guise de dialogue, Danny Trejo et Ving Rhames venus prendre leur chèque.
Il y a de la générosité. Celle de proposer un spectacle totalement débridé avec des filles aux gros seins, de la vitesse, des explosions, de la baston. Et rien d'autre derrière. Comparons ça à un bout de pizza froide de la veille qu'on se fait réchauffer au micro-onde parce qu'on a la flemme de se faire à manger.