Creeping Death
Nick Hume est un mec super cool, il a deux beaux enfants digne d'une pub pour du dentifrice, une femme belle et quadra en même temps, un job top moumoutte dans une belle tour en verre, une belle...
le 1 août 2011
36 j'aime
7
Nick Hume a tout pour être heureux. Cadre dans une importante société, marié et père de deux enfants et résidant dans un quartier cossu. Mais tout ça, c’était jusqu’à ce que son fils ainé se fasse assassiner sous ses yeux. Quelques jours plus tard, devant assister au procès du meurtrier, Nick apprend qu’il y a peu de chance pour qu’il soit condamné à la perpétuité au profit d’une peine de 5ans de prison. Jugeant cela insuffisant, il refuse de reconnaître le coupable à la barre. Innocenté, le père en profite alors pour échafauder sa vengeance une fois la nuit tombée. Une virée sanglante se prépare pour ce bon père de famille.
Début des années 70, Michael Winner adaptait le roman Death Wish ("A Déguster froid") de Brian Garfield et réalisait l’un des vigilante-movie les plus mémorables : Un Justicier dans la ville (1974) avec Charles Bronson. Quelques années plus tard, Brian Garfield publie Death Sentence, qui n’est autre que la suite de son premier roman. Le scénario ne sera jamais adapté au sein de la franchise (qui totalise 5 opus). Pour son 3ème long-métrage (en solo), James Wan adapte librement le roman, s’en inspire et prend suffisamment de distance avec la franchise (il n’est donc pas nécessaire d’avoir vu les films précédents).
James Wan délaisse ainsi le torture-porn (Saw - 2004) et l’horreur (Dead Silence - 2007) pour s’atteler à un vigilante-movie décomplexé, porté par un Kevin Bacon parfaitement crédible et qui va peu à peu, se détacher de son image de bon père de famille pour se transformer en justicier, quitte à virer dans l’autodestruction la plus totale.
Sans le moindre temps mort, James Wan nous entraine dans l’inéluctable descente aux enfers de Nick. Une mise en scène à bâtons rompus, à l’image de cet impressionnante course-poursuite en pleine ville débouchant sur un spectaculaire plan-séquence de près de 3min à l’intérieur d’un parking aérien où la caméra passe d’étage en étage avec une réelle fluidité, on se retrouve au cœur même de l’action. Tout au long du film, le réalisateur ne lésinera jamais sur les scènes d’action, clairement, on en a pour notre argent
(entre le coup de machette dans la gorge, la voiture qui tombe du 5ème étage du parking, la bagarre qui se termine dans les escaliers du pavillon, les gunfights, sans oublier le final à la John Woo).
Un vigilante-movie terriblement efficace, d’une rare barbarie et sans concession, bref comme on l’aime.
(critique rédigée en 2012, réactualisée en 2021)
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Vigilante movie »
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes ☣ Films vus pendant la pandémie de Covid19 / Coronavirus ☢ et Les meilleurs vigilante movies
Créée
le 29 mars 2021
Critique lue 101 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Death Sentence
Nick Hume est un mec super cool, il a deux beaux enfants digne d'une pub pour du dentifrice, une femme belle et quadra en même temps, un job top moumoutte dans une belle tour en verre, une belle...
le 1 août 2011
36 j'aime
7
Kevin Bacon dans un vigilante avec James Wan aux commandes c'était un peu quitte ou double, voir même carrément casse gueule les mecs ! Au final, c'est une franche réussite. Wan joue continuellement...
Par
le 4 nov. 2011
12 j'aime
12
Le papa des franchises Saw, Insidious et Conjuring, le cinéaste spécialiste de l'horreur James Wan (Fast & Furious 7, Aquaman) adapte librement le best-seller Death Sentence de l'écrivain...
Par
le 22 mai 2018
9 j'aime
Du même critique
Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...
Par
le 22 juin 2022
37 j'aime
Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...
Par
le 5 mai 2011
27 j'aime
18
Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...
Par
le 20 mars 2018
21 j'aime
25