Beau programme pour le premier long-métrage de Jason Lei Howden, talentueux technicien FX sur des gros tournages tels que la trilogie The Hobbit.
Après avoir remporté le concours Make My Horror Movie sur ses terres bénies de Nouvelle-Zélande, il obtient ainsi une dotation de 200 000 $ pour réaliser son premier film, le bien nommé Deathgasm.
Métal..
Passionné de ce genre musical, et de ses infinies déclinaisons, les références et private joke, parfois réservées aux initiés, transpirent littéralement sur la pellicule.
Sans tomber dans la parodie bête et sans finesse, les dialogues font souvent mouche, tout comme le comique des situations.
Horreur..
Mais le réalisateur n’en n’oublie pas pour autant de réaliser un bon film de genre, particulièrement de possession, dont l'influence la plus évidente provient du cultissime Evil Dead.
La mise en scène nerveuse, le gore assumé, les gros plans, et les caméras embarquées insufflent une réelle puissance à toutes les scènes de possession.
..La recette du Bonheur ?
Midnight Movie par excellence, Deathgasm réussi le pari de nous faire rire grassement, en s’attaquant à tous les clichés sociaux du lycée (gothiques, geek, sportifs, cheerleader..).
Quant à l’horreur, elle est totalement assumée, comme ce massacre de démons à coup de sextoys, totalement jouissif. (Vous l’avez ?)
Seules ombres au tableau, quelques grosses chutes de rythme liées au script parfois creux, et un montage épileptique par moments, avec une utilisation des transitions accélérées par exemple, un peu trop systématique.
Quelques erreurs de jeunesse qui n’entachent pas l’expérience Deathgasm, plaisir coupable qui vous fera aimer Cannibal Corpse, les Doubles Dildos et tout le rayon outillerie de chez Casto en guise d'armes blanches !
Rien que pour ça, c'est une réussite !