Décalage horaire est une sombre bouse française qui essaye de passer en fufu en se cachant derrière son casting. Sauf que Juliette Binoche et Jean Reno sont plus insupportables l'un que l'autre : Entre la trop gentille cosméticienne tellement coco qu'elle en pleure devant des images d'archives du front populaire et le vilain capitaliste parlant franglais (un peu à la Van Dam mais en pire) que la vie tue, il est difficile de garder sa santé mentale intacte. En fait, il faut attendre 1h pour avoir une scène à peu près potable dans la cuisine du Hilton.
Finalement, une tentative un peu honteuse de sauver le film pour le spectateur qui a tenu jusque-là., on nous offre une scène où Juliette nage nue dans une piscine, pour nous montrer que merde, même avec la quarantaine bien tassée elle reste bien foutue.
Bien sûr cela ne sauve pas l'incroyable médiocrité d’un film porté par des musiques tellement pourris qu'elles semblent avoir été volées à des films d'entreprises ou des pornos des années 80 et dont le scénario est à gerber.