"Defender? Non : DEFENDOR!"
Profitant de la vague de Kick-Ass, Defendor a refait surface grâce à son pitch "une personne lambda se prend pour un super-héros" mais toute ressemblance s'arrête là.
Woody Harrelson (qu'on regrette vraiment de ne pas voir plus au ciné) joue un simplet qui se prend pour un super-héros luttant contre le crime urbain par vengeance suite à la disparition de sa mère. Costume fait maison et armes dignes de "Maman, j'ai raté l'avion", DefendOR (faut pas le faire chier là-dessus!) intègre aussitôt les personnes qu'il rencontre dans la mythologie qu'il s'est lui-même créée.
Les fans de film d'action et de grosses bastons en seront pour leur frais car le film se prend davantage comme un fable sur la différence qui peut exister entre un héros et un super-héros.
Partageant ainsi le film entre l'itinéraire de ce "Super Forrest Gump", la cause de son obsession et une "vraie" mission de lutte contre le crime, Defendor amène une réflexion à la fois tendre et acide sur le rapport à la différence.
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