Déjà D'jeuns ???
Sex, Drugs, Guns et fric chez les bourgeois friqués qui font dans le porno. Un salmigondis plein de poncifs. Et en plus et contradictoirement, c'est vulgos et à la fois, y a des côtés fleur bleue...
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le 25 août 2016
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Alors que j'étais très dubitatif concernant cette plongée dans le milieu du porno, finalement Olivier Dahan m'a presque conquis. Car si les premières minutes n'étaient pas pour me rassurer, rapidement le film trouve un rythme de croisière particulièrement efficace et percutant, l'ami Olivier faisant ce qu'il faut derrière la caméra pour rendre tout cela suffocant et inquiétant au possible. On apprécie également que le trait ne soit pas trop caricatural, les représentants du « milieu » étant surtout des fils de riches complètement déconnectés de la réalité et non d'horribles pervers en puissance. Les dérapages amenant ainsi les différents événements tragiques sont presque des coups du sort, montrant plus une maladresse inouïe qu'une vraie volonté de nuire.
À ce titre, si Romain Duris est limite insupportable dans un rôle, pour le coup, assez stéréotypé, tandis que Zoé Félix ne crève pas l'écran, Benoît Magimel et Clément Sibony sont impériaux, illustrant parfaitement cette complexité essentielle à l'intérêt du récit. C'est toutefois le final qu'on retiendra, un peu racoleur mais on ne peut plus désespéré et percutant, qui rappellerait presque les grands films noirs des années 40-50, ce qui est un sacré exploit... Bref, si cela aurait probablement pu être mieux, personnellement j'ai apprécié la démarche, l'univers proposé et surtout le fait qu'on me raconte une excellente histoire : rien que pour cela, « Déjà mort » mérite largement le détour.
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Créée
le 14 avr. 2018
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