L'ange et la mort
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Une série B qui n’invente rien, mais assure son déroulé avec une sorte d’aisance confondante, grâce à une réalisation nerveuse, sans temps morts, un sens du découpage maitrisé de bout en bout par deux réalisateurs vraisemblablement sous influence occidentale, on serait dans un mixe entre les polars de Guy Ritchie avec le maniérisme qui va avec, et les comédies déjantées genre Very Bad Trip.
On est très loin des standards du cinéma indien classique, je dirais même que c’en est une sorte d’antithèse, tellement c’est structuré pour se démarquer du schéma rituel de tout bon film Bollydoodien - terme assez galvaudé lorsque l’on évoque le cinéma de cette Babylone cinématographique, puisqu’il s’agit de l’association de Bombay et Hollywood, comme ce film se déroule à New Delhi, on devrait le catégoriser Dheliwoodien, parenthèse fermée - peu ou pas de danses ou chorégraphies dans ce mixe entre comédie franchement réussie, les gags fonctionnent plutôt bien, et thriller maffieux avec des méchants assez caricaturaux.
En plus de l’énergie naturelle qui naît de situations rocambolesques qui emmènent un trio de pieds nickelés, avec trois excellents acteurs qui se rapprochent physiquement de Daniel Radcliffe, Michael Myers et Zach Galifianakis, le film vaut surtout pour son second degré et son humour assez trash. Pour le reste on est dans un cinéma sous influence qui fait donc beaucoup dans la citation et qui n’innove que par le fait que l’on est en Inde et que ça met à mal le classicisme habituel lié à cette cinématographie, mais ça fonctionne plutôt bien et c’est sans prétention
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Créée
le 16 juin 2021
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