Dernier amour pour un des derniers grands films de Risi et, c’est presque habituel, un dernier acte qui jure légèrement avec ce qui précède. Un dernier coup au ton résolument satirique, mais une satire tendre, voire mélancolique. Jusqu’à ce dernier acte au-dessous du reste qui nous fait suivre ce couple mal assorti, le vieux Ugo (lui, pour son dernier amour, le titre français du film) et la jeune Renata (elle, pour son Primo amore, le titre original), dans son escapade vers Rome, le ton était acerbe mais enjoué. Risi trouvait toujours le bon mot pour nous faire sourire, surtout quand Ugo faisait la cour à Renata. Un vieillard qui n’a pas renoncé à séduire les jeunes filles, ça peut toujours prêter à sourire, surtout quand la fille en question a de la répartie. On pense peut-être alors à tort que quand on s’installe dans un hospice pour anciennes vedettes du théâtre, c’est pour ne plus en sortir, sinon pour prendre occasionnellement l’air de la mer…
Ce paragraphe ne veut rien dire, mais promis, je m'effeuille rien que pour vos yeux dans la suite de mon billet sur la Saveur des goûts amers : La fin du jour
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