Les réalisateurs coréens et les trains une histoire d'amour (et de catastrophes)

GRAND film ! Je l'ai adoré !

J'étais visé sur mon siège et mes yeux impossible à detourner de l'écran pendant 2h ! Ce film ne réinvente pas le genre, ne propose pas un scénario original ou même des personnages particuliers.
En effet chacun à sa fonction propre et un peu "cliché" : le père et sa petite fille, le couple d'amoureux, le connard fini, le SDF qui a beaucoup d'humanité que n'importe qui, le type même du "brave type" un peu loubard avec ses gros bras mais qui sait s'en servir et connait la valeur d'un être humain etc etc.

MAIS tout est mise en scène de manière parfaite. Le cinéma coréen est rafraichissant, il y a des plans sublimes pendant le film, qui vous feront même tirer quelques larmes.
Le sujet du train pour un film de zombie est très astucieux car il piège les personnages dans l'étroitesse de ses wagons remplies de zombies, où ces derniers n'ont pas d'autre choix que de passer à travers eux d'une manière ou d'une autre...! Et Comme d'habitude dans ces films, quand l'homme est au pied du mur il devient un monstre bien pire que ces zombies...! Et c'est avec plaisir et haine que lui verra les agissements nauséabonds de certains personnages qui sont prêt à tout pour survivre...
Mention spéciale également aux acteurs, tous sud-coréen donc et qui jouent à la perfection ! Ces acteurs ont joué avec justesse et émotion ! Et la mention spéciale de la mention spéciale à l'actrice qui joue la petite fille qui est parfaite, attachante, drôle et émouvante !
Enfin avec ce jeu d'acteur, voir la Corée dans ce film a été une bouffée d'air dans un cinéma coincé dans un mode de pensé occidentale. En effet la société coréenne avec son respect, son fort esprit de groupe (jusqu'à la soumission), ses classes bien répartie (le père salaryman qui ne voit pas grandir sa fille car il se tue au travail), et sa pression sociale ressort bien dans ce film et dans les réactions des personnages, qui sont vraiment celle sans doute qu'aurait des coréens s'ils vivaient les mêmes horreurs.

Délicieusement classique du genre pour moi maintenant !