Korean rapsodie
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[Critique sans spoils, promis !]
Il est loin le temps ou les zombies étaient de gros fainéants, pas sportifs pour un sous et gros no-life de base.
Maintenant, ils te choppe un Usain Bolt les doigts dans le nez (quand il en reste un, sur leurs doux visages.) et c'est peut-être pas plus mal.
Yeon Sang-ho nous livre ici sa vision du film de zombies, et ça a quand même de la gueule, l'air de rien.
Déjà parce que le réal prend le temps de présenter sa galerie de personnages, un fait important pour ressentir diverses émotions plutôt que de hausser les épaules -Comme souvent dans le cinéma hollywoodien, au passage.- a chaque tragédie.
C'est donc avec de bonne bases que commence le film. Et puis, le train.
Le début des montagnes russes, des courses poursuites avec des centaines de Zombies dans un lieu confiné, ou la multiplication d'infectés augmente a la minute et ou les êtres humains entre dans un conflit perpétuel.
Et c'est la, que la présentation père-fille (Oui, c'est récurant mais ça fonctionne très bien.) du début prend tout son sens. L'évolution des personnages est intéressante, et Dieu merci, le film tente d'éviter le surplus de clichés. (Il y en as bien un ou deux prédestinés a être des connards de base, tout de même, mais dans l'ensemble, ça passe carrément sur un aussi gros casting.)
Visuellement parlant, même si tout les plans ne sont pas parfaits, pas la peine de tortiller du cul pour chier droit ; Ça claque bien, et je pense très sincèrement que le cinéma coréen retrousse de plus en plus ses manches, et ça commence sérieusement a porter ses fruits.
L'action est omniprésente tout le long du film, et les scènes impressionnantes sont TRÈS loin de manquer. Globalement, le résultat a l'écran est vraiment classe.
Alors oui, il arrive que certains dialogues soient un peu attendus, que certaines scènes soient maladroites. Mais merde, avec toutes les daubes sur les Zombies que j'ai bouffé, je lui pardonne de bon coeur.
D'autant que ce Dernier Train pour Busan possède les habitudes de son pays, cinématographiquement. Dans le moins bon comme dans le meilleur.
Et le meilleur est souvent cruel, offrant aux spectateurs une occasions de remarquer que le cinéma coréen ne fait jamais vraiment dans l'immortalité (des humains pour le coup !) Un gros plus niveau crédibilité, quand on est entouré de bouffeurs de gueules.
Breeef, "Dernier train pour Busan" fait le job, un bon film pop-corn (Mais pas que!) qui se laisse savourer jusqu'à sa destination finale.
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Créée
le 9 janv. 2017
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