Rien de mieux cette année là ?
Mais ils étaient bourrés ou quoi cette année-là ? Nan parce que "Raging Bull", "Tess" et "Elephant man", c'est quand même autre chose.
Bon, voilà, c'est l'histoire d'un môme qui apprend à devenir un homme, à sortir de l'ombre, à exprimer ses émotions, à ne plus se plier aux désirs de sa mère. C'est l'histoire d'un père qui apprend que son fils doit savoir se libérer de son protectorat, que son épouse n'est peut être pas une personne si aimable que ça, que vivre pour lui c'est aussi vivre pour les autres. C'est l'histoire d'une femme qui prend conscience que ce qu'elle a vécu n'est qu'un reflet dans un mirroir, qu'on peut ne pas aimer autant tous ses enfants, que se séparer des autres c'est parfois la meilleure chose à faire.
Et comme le titre le dit, c'est quand même un film sur des gens ordinaires, qui vivent des moments difficiles et qui apprennent à vivre avec leurs problèmes. Peut être que parler de la tristesse de la famille américaine avait du sens à ce moment, peut être que parler de la perte d'un enfant / frère pouvait avoir une grande portée à l'époque, mais avec du recul, bah c'est un peu chiant. Parce que les personnages sont justement tout ce qu'il y a de plus normal et de plus courant, que rien de spécial ne les définit et que personne n'est vraiment aimable ou detestable.
En somme un film ordinaire, filmé de façon académiquement ordinaire, avec une histoire ordinaire sur des personnages ordinaires. Donc un peu chiant.