Depuis son premier long-métrage, "La bûche", Danièle Thompson s'est fait une spécialité du film choral.
C'est donc à nouveau le principe des "Gens qui s'embrassent", qui s'intéresse à une famille juive, dont les deux frères fâchés ont une conception parfaitement différente de l'existence et de la religion, mais dont les deux cousines très complices tentent de maintenir les liens.
Un mariage et un enterrement qui se télescopent vont être le point de départ de grands bouleversements.
L'atout majeur du film était de réunir un casting assez haut de gamme (Kad Merad, Monica Bellucci, Eric Elmosnino...) grâce à l'entregent de la fille de Gérard Oury, mais aucun de ces comédiens ne semble à sa place, et tous se contentent de cabotiner laborieusement.
Heureusement, les deux jeunes cousines interprétées par Lou de Laâge et Clara Ponsot sont bien plus convaincantes, dans des registres opposés mais complémentaires.
Pour le reste, on affaire à un long-métrage parfaitement anecdotique, qui multiplie les clichés et manque de véritables enjeux pour susciter l'intérêt...
Bref : vite vu, vite oublié.