A force with no name.
Le désert, des migrants mexicains, un texan psychopathe bien décidé à régler le problème de la porosité des frontières à sa manière : le scénario de Desierto tient sur l’épine d’un cactus...
le 6 nov. 2016
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Desierto est le premier film de Jonas Cuaron fils d'Alphonso Cuaron et réalisateur du court métrage très moyen Aningaaq.
La première question que je me posais et qui m'a poussé à aller voir ce film, c'est est-ce que le fils a pris exemple sur son père ?
Je suis allé voir ce film sans avoir vu aucune bande annonde, je n'en connaissais même pas le pitch et malheureusement, force est de constater qu'il ne va jamais plus loin que son pitch de départ.
Pour résumer la chose = Des immigrés tentent de traverser clandestinement la frontière des états unis et se retrouvent en proie à un chasseur d'un genre assez singulier.
Le gros problème c'est qu'en vous résumant ce pitch, je vous ai dévoilé l'intégralité du film. Et pire, même quand on ne le connaît pas, aucune surprise ne nous est offerte. On commence par voir les clandestins qui partent à pied puis un chasseur tirant le lapin au sniper près de la frontière. On voit toutes les ficelles qui font tenir le film dés le début de celui ci.
Jonas Cuaron ne tente jamais de dépasser cela, se contentant de filmer une vulgaire partie de chasse sans jamais y inclure de réel message ni même d'explication à la situation.
Les personnages ne sont a aucun moment développé, les clandestins courent, le chasseur chasse et c'est à peu près tout. Jonas tente bien d'offrir un monologue un peu forcé aux personnages pour leur donner un peu de consistance, mais ça ne prend pas et jamais on ne s'inquiète de leur sort. Ce qui est une plaie pour un film où la survie est l'unique but.
On pourrait en dire autant du chasseur qui n'a aucune motivation claire se ce n'est le plaisir de chasser. Je ne demande pas à connaître son passé, mais juste lui donner une personnalité, quelque chose qui fasse qu'il devienne réellement effrayant ce qui n'est malheureusement jamais fait.
Desierto partait pourtant avec un postulat de base pouvant amener quelque chose de très immersif et de terrifiant mais une des meilleures scènes pour exprimer ce manque de tension est cette scène de cache cache final de bien 5 minutes qui, si on la passait en accéléré, aurait une place de choix dans le Benny Hill Show.
Reste quelques jolies plans comme le tout premier et tout dernier plan du film qui me font me dire qu'il y a de l'espoir pour le fiston Cuaron mais qu'il n'a peut être pas encore la maturité pour réaliser de grands films comme le papa.
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Créée
le 15 avr. 2016
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