Steven Seagal Vs. Jamaican Dealers
Steven Seagal, troisième. Et comme, on dit, jamais deux sans trois, encore un bon film pour l'ami Seagal. Sérieusement, c'est même un très bon film. On pouvait critiquer les deux premiers films sur leur manque de rythme au bout d'une heure mais pas celui-là.
En se déroulant d'abord en Amérique du Sud avec vingt minutes très bourrines et réjouissantes, où on a le droit à l'apparition de Danny Trejo et ensuite dans le quartier de Seagal où il se bat avec des dealers Jamaïcains, on évite les temps morts, les moments assez lourds avec la famille du héros... En plus, alors qu'il devait se coltiner les boulets Pam Grier et Frederick Coffin (pourtant bons acteurs mais boulets par leurs personnages) avant, il a avec lui d'abord un badass secondaire, Keith David, excellent et drôle, puis un deuxième badass secondaire, Tom Wright, plutôt bon acteur.
Car, oui, c'est un film de badass, dans la lignée des Commando ou plutôt de Tolérance Zéro, dont il partage un peu le synopsis. En plus, le vieux briscard Dwight H. Little réalise ce film avec son talent pour compter une histoire avec rythme, donc c'est tout bon.