Je te confierais même pas la sueur de mes burnes
Steven Seagal.
Je chronique un film de Steven Seagal.
Je l'avais pas vu venir celle là.
J'ai commencé à mater sa filmographie par curiosité, j'avais vu la quasi totalité des Van Damme, Stallone et Schwarzenegger, mais je connaissais pas grand chose à Steven Seagal, du coup j'ai commencé par le début, Nico, dont j'avais quand même entendu un peu de bien.
Et j'ai trouvé ça très moyen.
Mais j'ai persévéré, Justice sauvage, sympa, piège en haute mer, à grande vitesse, y a du nichon de la bagarre et des punchlines, rien de nouveau à l'horizon, mais ça passe le temps,.
Puis j'ai commencé à attaquer ce qu'il a fait de plus récent, ceux ou il ressemble plus à rien mais continue à péter la gueule à tout le monde avec une crédibilité débordante, et bordel ceux là n'ont vraiment pas volé leur place sur nanarland ! Drôle, risible, incompréhensible, hypnotique, surtout avec des potes et de la drogue bien entendu, on ressent tout pleins de trucs face à Attack Force, Shadow Man ou encore l'affaire Van Haken.
Puis j'ai maté Désignée pour mourir.
Tout seul.
Sans drogue.
Et c'était bien.
J'AI PRIS DU PUTAIN DE PLAISIR.
Un putain de film de bonhomme avec un scénario simple, compréhensible et efficace, pas là pour introduire des scènes de dialogues de remplissages interminable comme dans toutes ses dernières merdes, mais juste là pour justifier que Steven éclate la gueule à tout pleins de gens.
En gros c'est Steven contre le gang des jamaïcains, les méchants dealers qui font rien qu'a vendre de la drogue aux enfants.
Et Steven il aime pas trop ça, et surtout on est en 1990, il est MAIGRE, plus en forme que jamais, et il défonce du dredeux par paquet de 12, pendant 1h30, au shotgun, au sabre, à mains nues, avec un rythme de fou furieux.
Avec plus de cassages de bras que dans tout le reste de sa filmo réuni, et bien sur une fin ULTRA OVER THE TOP pour le sorcier vaudoo qui fait office de big badguy, on tiens la le film le plus généreux du personnage.
Désigné pour Mourir c'est un peu le Commando de Steven, (on a d'ailleurs droit à une attaque de Villa qui n'est pas sans rappeler le final du film de Schwarzi), c'est gratuit, c'est jouissif au possible c'est la définition même du plaisir coupable.
Voilà ce qu'on ressent devant Désignée pour Mourir.
DU PLAISIR.
Est ce que j'aurais autant apprécié le film si je n'avais pas vu toutes ses autres bouses avant ?
Je ne sais pas, j'ai encore du mal à assumer le pied que j'ai pris devant ce film, mais en tout cas, ça valait le coup.
Steven, merci.