« gonflé »
20 minutes
« Rubber est une " éclate " qui ne se dégonfle jamais. » TelecineObs
«Rubber ou un épatant dérapage contrôlé »
Telerama
« Quentin Dupieux ne manque pas d'air »
le figaroscope
« Le film finit par tourner en rond, puis par se dégonfler »
Paris Match

Étant donné que la presse spécialisé a vraiment un avis SUPER INTERESSANT sur le sujet, parlons un peu de Rubber.

C'est quoi ?
C'est un film (certes) réalisé par Quentin Dupieux (alias Mr Oizo, qui a déjà à son actif Steak et le moyen métrage nonfilm)

Difficile de parler de Rubber tant le métrage s'éloigne des conventions, par le pitch tout d'abord, puisque nous suivons ici les aventures d'un pneu serial killer sur les routes des états unies. Mais surtout par sa construction, à la limite du film expérimental, le film empreinte des voies que personne ( où presque) n'avait osé prendre avant lui. Ici on joue avec le spectateur, on s'adresse directement à lui, on l'ignore, on l'intègre au film, on le déstabilise, pour mieux le surprendre ensuite, on ne sait jamais dans quel direction le film va partir sans que cela n'affecte le rythme du métrage ,ce qui est un peu un exploit en soi.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en allant voir ce Rubber, je connaissait le travail de Dupieux, mais étant donné la logique du bonhomme, cela ne m'avançait pas à grand chose.
Et je me suis surpris, à rire, à beaucoup rire, littéralement du logo de production au générique de fin, l'humour est donc très présent mais là aussi très inhabituel, absurde, référentiel, simple et efficace à la fois.

Bon je ne pense pas que tout le monde est sensible à ce genre d'humour, mais j'incite vraiment tout le monde à le voir par curiosité, simplement parce que ce film est différent, juste diffèrent de tout ce dont on a l'habitude de voir, et au final assez malin pour rester plus accessible qu'il n'y paraît.

Dupieux nous prouve ici que l'on peut se différencier des productions télévisuelles actuelles très facilement, en apportant énormément au cinéma en lui même, mais aussi un spectateur, je vous encourage d'ailleurs à lire les différents interview du bonhomme, très intéressant, ce qui reste assez rare dans le paysage cinématographique français.



MrMaurice
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Soyons chauvins, Top 2010 et Ceux là, je suis bien content de les avoir vu en salle

Créée

le 19 mars 2011

Critique lue 1.4K fois

15 j'aime

MrMaurice

Écrit par

Critique lue 1.4K fois

15

D'autres avis sur Rubber

Rubber
Samu-L
5

Un film en mousse d'élastomère

Je trouve que ce film est tout simplement mauvais. Pourquoi? Pas de raison! J'ai d'ailleur décidé de ne donner aucune raison à l'énervement profond que ce film m'inspire. Après tout, il n'y a pas de...

le 13 déc. 2012

75 j'aime

21

Rubber
geoffrooy
6

No reason

En écoutant les gens parler dans la file avant la séance, on peut distinguer 2 types de spectateurs. Il y a les avertis, échangeant des "ouais c'est le nouveau film de Mr Oizo, y paraît qu'il y a...

le 13 nov. 2010

70 j'aime

9

Rubber
SeigneurAo
7

Bien plus qu'une critique, une non-critique

Je me suis demandé comment aborder ce film. Je l'ai vécu. Je me suis demandé quoi en penser après-coup. Et maintenant je ne sais pas trop quoi en écrire. Les détracteurs diront que ça résume le néant...

le 10 juil. 2011

52 j'aime

10

Du même critique

Le Carnaval des âmes
MrMaurice
8

I don't belong in the world

Qu'est ce que c'est ? Il s'agit d'une production indépendante, réalisé par Herk Harvey en 1962, avec en tête d'affiche, une inconnu au regard hypnotique, Candace Hilligoss. Mais Carnival of Souls...

le 18 déc. 2010

16 j'aime

3

Le Brady, cinéma des damnés
MrMaurice
9

Nostalgie d'un coin de rue

Ici un chapitre sur la représentation du nazisme au cinéma, ou l'on compare joyeusement Ilsa la louve des SS à Spielberg en passant par Pasolini ; suivi d'un chapitre sur les conséquences sociales du...

le 31 déc. 2015

15 j'aime

3

Rubber
MrMaurice
8

Critique de Rubber par MrMaurice

« gonflé » 20 minutes « Rubber est une " éclate " qui ne se dégonfle jamais. » TelecineObs «Rubber ou un épatant dérapage contrôlé » Telerama « Quentin Dupieux ne manque pas d'air » le...

le 19 mars 2011

15 j'aime