« gonflé »
20 minutes
« Rubber est une " éclate " qui ne se dégonfle jamais. » TelecineObs
«Rubber ou un épatant dérapage contrôlé »
Telerama
« Quentin Dupieux ne manque pas d'air »
le figaroscope
« Le film finit par tourner en rond, puis par se dégonfler »
Paris Match
Étant donné que la presse spécialisé a vraiment un avis SUPER INTERESSANT sur le sujet, parlons un peu de Rubber.
C'est quoi ?
C'est un film (certes) réalisé par Quentin Dupieux (alias Mr Oizo, qui a déjà à son actif Steak et le moyen métrage nonfilm)
Difficile de parler de Rubber tant le métrage s'éloigne des conventions, par le pitch tout d'abord, puisque nous suivons ici les aventures d'un pneu serial killer sur les routes des états unies. Mais surtout par sa construction, à la limite du film expérimental, le film empreinte des voies que personne ( où presque) n'avait osé prendre avant lui. Ici on joue avec le spectateur, on s'adresse directement à lui, on l'ignore, on l'intègre au film, on le déstabilise, pour mieux le surprendre ensuite, on ne sait jamais dans quel direction le film va partir sans que cela n'affecte le rythme du métrage ,ce qui est un peu un exploit en soi.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en allant voir ce Rubber, je connaissait le travail de Dupieux, mais étant donné la logique du bonhomme, cela ne m'avançait pas à grand chose.
Et je me suis surpris, à rire, à beaucoup rire, littéralement du logo de production au générique de fin, l'humour est donc très présent mais là aussi très inhabituel, absurde, référentiel, simple et efficace à la fois.
Bon je ne pense pas que tout le monde est sensible à ce genre d'humour, mais j'incite vraiment tout le monde à le voir par curiosité, simplement parce que ce film est différent, juste diffèrent de tout ce dont on a l'habitude de voir, et au final assez malin pour rester plus accessible qu'il n'y paraît.
Dupieux nous prouve ici que l'on peut se différencier des productions télévisuelles actuelles très facilement, en apportant énormément au cinéma en lui même, mais aussi un spectateur, je vous encourage d'ailleurs à lire les différents interview du bonhomme, très intéressant, ce qui reste assez rare dans le paysage cinématographique français.