Désir et désordres
Premier parlant de Frank Borzage qui me convainc, Désir n'en demeure pas moins un film assez inégal, sans doute dû à sa genèse mouvementée; le choix du réalisateur et des acteurs ayant été assez...
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le 4 juil. 2012
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Excellente comédie qui se regarde avec une certaine nostalgie… La nostalgie de ces comédies hollywoodiennes des années 1930, légères, enlevées, rafraichissantes et merveilleusement bien filmées. La Lubitsch Touch est bien présente (il a produit le film) avec des dialogues ciselés, drôles, grinçants et tout plein de sous-entendus, comme à l'image d'ailleurs. Les comédiens sont absolument formidables, en particulier Gary Cooper, remarquable de finesse et d’humour. Le couple qu’il crée à l’écran avec Marlène Dietrich fonctionne à merveille, leur complicité est palpable et très amusante. Hors Lubitsch, on pense à du Capra, en particulier celui de New York – Miami.
La photo est magnifique, chic et voluptueuse, à l’image d’une Dietrich éclairée à la Sternberg par un Charles Lang de haut vol. On sent également Borzage s'amuser avec la censure à une époque où le code Hayes avait réussi à imposer une bonne grosse chape de moraline sur le cinéma américain. L'érotisme soyeux du générique surprend puis, par la suite, la façon dont le réalisateur montre un couple illégitime se former... et concrétiser ! Seul petit bémol, un dernier quart légèrement moins dynamique, la faute à des conventions scénaristique sans doute imposées par le studio. Mais ne boudons pas notre plaisir… jusqu’au dernier plan !
Créée
le 25 sept. 2023
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