Si l'on compte le nombre de personnes à être sorties en cours de projection, on peut s'interroger alors sur la capacité de certains à suivre sans sourciller des récits a priori réalistes mais étouffants alors qu'ils se montrent incapables de supporter la violence frontale. Le sujet du film de Tetsuya Mariko est précisément là, dans la représentation d'une violence directe, sans fard, gratuite. On peut y voir toutes les métaphores, psychologiques ou sociétales, le propos se refusant heureusement à la moindre analyse. L'ensemble n'est pas totalement réussi mais l'angle choisi est passionnant.