Sympathique mais rien d'original

La franchise Détour Mortel (2003/2007/2009) n'ayant jamais été une franche réussite, on n'aurait jamais imaginé avoir affaire à autant d'opus en si peu de temps. Pour ce quatrième volet (2011) qui n'est pas une suite directe (mais a le mérite de revenir sur les origines de cette famille de dégénérés consanguins), on se retrouve cette fois-ci en compagnie d'une bande de jeunes (comme tout bon slasher horrifique qui se respecte), partis en motos-neige. Surpris par une tempête, ils décident de faire une halte dans le premier abri qu'ils trouvent. Bien évidemment, à partir de là, le film est totalement balisé (et donc prévisible). L'intrigue se déroule intégralement au sein d'un sanatorium désaffecté (on ne compte plus les films d'horreur se déroulant dans des sanatoriums, hôpitaux ou asiles à l'abandon, quelle originalité). Bien évidemment, les jeunes vont avoir affaire à toute la meute de cannibales, se retrouvant les uns après les autres décimés dans d'atroces souffrances (scènes d'hémoglobines à outrance, ultra gore et trash, de quoi satisfaire les amateurs du genre). Si le film s'avère rapidement dénué d'intérêt, ce qui parviendra tout de même à nous retenir en haleine durant 90 minutes, ce sont les nombreuses (et originales) mises à mort (éviscérations, pendaisons, coupages de membres, déchiquetage à la moto-neige, etc) qui s'enchaînent à un rythme effréné. Histoire de retenir le spectateur durant tout le film, le réalisateur a eu l'idée d'inclure quelques scènes de sexe (très soft) entre deux lesbiennes, à côté de cela on pourra toujours signaler la très belle qualité des makeup-effects (pour les séquences de boucherie uniquement car en ce qui concerne les maquillages des dégénérés, il y a encore du travail pour nous convaincre), chose assez rare dans une Série B, d'autant plus lorsqu'il s'agit là d'un DTV.

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