Premièrement pourquoi appeler cela Wrong turn ? Cela n'a plus rien à voir. Dans le premier, c'était un hommage à la colline a des yeux, revu en mille fois mieux, avec une ambiance plus proche du massacre à la tronçonneuse.
Le même gars, McEllroy, vingt ans après, relance sa licence en tentant une autre approche : ce ne sont plus trois frangins consanguins, mais toute une communauté qui a décidé de vivre en marge, et qui tue impitoyablement tout ceux qui rentre dans leur territoire. Pourquoi pas, mais encore une fois, pourquoi appeler cela Wrong turn ?
La référence visiblement c'est sans retour de Walter Hill, mais dans le film de celui-ci, les soldats volent les canots des Cadiens et provoquent leur colère. Ici, le quiproquo initial, que je ne divulgacherai pas, est juste idiot, sans fondement. Les jeunes citadins sont vraiment des caricatures de hipsters new-yorkais : on a envie de les baffer, comme les influenceurs du dernier massacre. C'est à la mode de se foutre d'une élite américaine ? Ca n'apporte rien au film, c'est grotesque.
Comme la fameuse communauté, égalitaire, ou tous travaille pour le bien commun. Sans chercher à avoir plus que son voisin. Déjà en France, cela ferait rire, mais aux USA, on tombe aussi dans le grotesque. Ce film avait fondamentalement une bonne idée, une communauté en marge violente qui détruit tout ce qui l'approche, mais c'est tellement mal traitée et opportuniste...