Rose fade
Un pinku plutôt triste, n'ayant finalement pas grand chose à raconter malgré quelques bonnes idées. Au final la mise en scène est un peu à l'image de cela, certains passages, que l'on pourrait la...
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le 1 mai 2022
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Kan Mukai était un réalisateur, à l'instar de Koji Wakamatsu ou Masaru Konuma, qui se spécialisait, durant des décennies, dans le genre du pinku eiga, en gros des films érotiques japonais, assez courts, et qui lui permettaient d'en tourner jusqu'à dix (10 !) par an.
Blue Film Woman fait clairement partie du genre, à savoir une jeune femme qui va venger l'honneur de sa mère et de son père, qui ont été sacrifiés sur l'autel d'une dette colossale contractée auprès d'un créancier à la suite d'un krach boursier. La première va carrément être offerte à cet homme en échange d'un report de la dette, puis à son fils handicapé mental. Quant au deuxième, il va sombrer dans la dépression après la mort de sa femme, écrasée par une voiture après être allée chez son créancier, puis son fils. La fille du couple, Mariko, va alors vouloir gagner beaucoup d'argent, notamment grâce à son corps, afin qu'elle puisse d'une part rembourser la dette familiale, puis acheter suffisamment d'actions du créancier afin d'être majoritaire et lui faire payer à son tour.
J'avoue avoir un peu de mal avec ce genre-là, qui avilit plus les femmes qu'autre chose ; ici, on n'échappe pas aux mecs tous libidineux, ou alors des actes sexuels parfois dégueulasses, comme l'introduction d'un serpent dans le vagin. Je pense même à une souris, dont on ne sait pas ce qu'elle devient... Le véritable aout du film se situe tant dans sa réalisation en couleurs avec des couleurs pop que dans le personnage de Mariko, qui est une femme forte, comprenant très vite que son corps est une arme de séduction massive, vendant très cher sa virginité, tout cela dans le but d'une vengeance.
Car comme tout pinku eiga, il est inutile de chercher une scène émoustillante, car tout est filmé de façon à en montrer le moins possible, sauf les gémissements des femmes. On voit bien quelques plans de seins et de fesses, mais ça reste extrêmement sage, sauf que celles-ci sont parfois filmées avec des filtres roses à l'image.
Du coup, Blue Film Woman sort un peu de l'ordinaire du genre grâce au personnage de Mariko, clairement montrée comme quelqu'un qui domine sur les hommes, ce qui est assez rare dans le genre.
Créée
le 6 juin 2020
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