Après l’amertume et la tristesse, les prémices d'une douceur de vivre ?

Un belle chronique portée par un duo d’acteur démontrant une belle synergie à l’écran, même s’ils ne se remarquent pas tout du long.

Ces deux âmes en peine, à des degrés différents, sont brillamment incarnées par François Civil et Ana Girardot que j’ai trouvé justes, sobres et extrêmement touchants.

J’ai beaucoup apprécié l’intelligence et la sagesse des messages qui sont infusés dans le film. Les «entremetteurs» que sont François Berléand et Camille Cottin -dans deux styles de (psycho)thérapie assez différents mais très complémentaires - m’ont énormément plu. Ils font avancer l’inéluctable rencontre de manière constructive et intelligente en contribuant à la construction d'un cadre de vie plus apaisée (et plus propice à attraper le bonheur là où il se trouve).

Parlons également des réseaux sociaux qui ne font que perdre davantage ces protagonistes dans leur chemins de vie, déjà bien semés d'errements et d'errances. Les réseaux sociaux, ces chemin de traverse qui peuvent vous égarer à tout jamais ou vous faire arriver à votre équilibre de vie, malheureusement beaucoup plus tard que prévu.

Quelques point négatifs cependant : un poil trop long et quelques séquences qui n’apportent rien, notamment les passages avec Nadège Bosson-Diagne qui a un rôle parfaitement inutile.

En bref, on a affaire à un film doux amer qui sonne très juste et dont, je suppose, beaucoup se sont reconnus dans ces deux protagonistes, sans verser dans le sensationnalisme ni le larmoyant.

On en sort gentiment émus et assez positifs sur tout ce qu'il pourrait nous arriver à l'avenir.