Critique mise à jour le 20/11/2016
Henry VIII est l'un des roi d’Angleterre les plus célèbres avec le fameux Jean sans Terre et Henry II Plantagenet ! Même si le Royaume-Unis est + connu pour ses reines comme Elisabeth 1ere , Victoria et Elisabeth 2 (même si maintenant ce sont les princes William et Harry qui occupent un peu trop le devant de la scène). Des film sur Henry VIII, il y en a eu 16 jusqu'à maintenant. 2 Soeurs pour un Roi est le plus récent des 5 et il est interprété par Eric Bana. Mais dans ce film c'est surtout Scarlett Johanson et Natalie Portman qui sont au centre car elles incarnent les sœurs Boeyn, dont Catherine en est la reine d'Angleterre. C'est parti pour la critique !
Réalisation simple avec une ambiance de l'époque d'Henry VIII
La réalisation est assez simple mais donne une bonne ambiance de la court de la renaissance. Il donne pas mal de force au drame de la situation. L'essentiel de l'action étant en intérieur. La musique qui accompagne le film est impressionnante mais peu marquante. Cela dit, le film perd tout repère temporelle qui fait que la progression est très rapide. Cela dit, ce n'est pas trop dérangeant car on arrive à s'attacher aux personnages et montrer leur tourment et leur doute. En clair, le film déborde de scènes fortes qui bien qu'elles ne soient pas vraiment innovantes ont le mérite d'être fonctionnelles. Quant aux personnages, c'est un peu le gros déséquilibre
Rivalité à la court du roi Henry
Natalie Portman qui joue Anne Boeyn qui a déjà montré ce qu'elle savait faire dans V pour Vendetta confirme dans ce film qu'elle est une bonne actrice, donnant beaucoup de complexité et de tragique. Devenue un dame de la court avec sa soeur , elle est déterminée et audacieuse et a beaucoup d'assurance. Et qui a changé par son voyage en France.
Mary Boeyn (Scarlett Johanson) est la sœur d'Anne, mariée a William Carrey (Benedict Cumberbatch) elle est plus timide et a attiré l’œil du roi par son naturel que par sa fougue.
Les autres personnages sont assez en retrait malgré un casting impressionnant de valeurs montantes.
On a bien sûr Henry VIII (joué par Eric Bana) qui est assez imposant et qui n'aime pas qu'on lui résiste. Lady Elizabeth Boleyn (Kristin Scott Thomas) qui est la mère voyant d'un mauvais oeil le fait que le roi s’immisce dans sa famille. On a William Stafford (Eddie Redmayne) qui est présent pour instruire un peu la court. Catherine d'Aragon (Ana Torrent) est pas mal et est une épouse imposante qui sait les griefs du roi. Les autres membres de la famille sont bien aussi que ce soit George Boylen (Jim Sturgess) et sa fougue et le coté père attentionné de Sir Thomas Boleyn (Mark Rylance)
Quand l'ambition obscurci le jugement
L'histoire est quand même assez bien racontée, mais elle est très centrée sur Anne qui par orgueil et ambition, se retrouve favorite puis reine d'Angleterre. Par sa fougue , elle joue avec le feu avec les intérêts de sa famille. Le seul ennui est que le film ne possède pas vraiment de repère temporelle et sa progression est trop précipitée. Cela dit, le film s'attarde sur le drame qui lie les 2 sœurs. Mais, le coté accéléré fait que certains personnages qui auraient mérité plus de visibilités sont passés à la trappe voir sous exploité (comme les personnage de Juno Temple et Bennedict Cumberbatch). Tout l'accent n'est porté que sur Natalie Portman et Eric Bana. Bon ok, ce sont les plus connus du casting mais quand même ! Cela dit, les libertés prises fonctionnent suivant la thématique du film à savoir les problèmes de l'ambition. Bref, l'histoire s'accorde bien avec la thématique et c'est l'essentiel.
Aux origines de l'Angleterre de la renaissance
Bref, le film est assez bon dans son ensemble. Si les acteurs jouent bien et l'histoire fonctionne, le rythme et le temps imparti font que le film manque de développement pour l'exploitation de tous ses personnages. Il s'agit d'une période qui mériterait d'être mieux exploité et plus fouillé. Mais je pense que certains producteurs l'ont compris en faisant des séries historiques tels les Tudors. Un film qui aurait été bien mieux exploité avec un heure supplémentaire. Mais bon. La thématique reste intact et c'est l'essentiel.
La critique disponible sur mon blog ici