Diaz bien que voulant partir dans deux directions opposées, se joue de ses contradictions et touche le spectateur.
Diaz a beau être un film documentaire, la réalisation emprunte les codes du cinéma d’action. Le plan de la bouteille au ralenti est un bon exemple, mais aussi le montage désordonné, la musique typique du genre, la photographie travaillée et j’en passe.
Au début ça choque, je me suis dit : « oula, ce mec réalise un documentaire à la manière de Paul WS Anderson, ça va être du grand n’importe quoi !». Mais au contraire, ça fonctionne très bien. La plupart des scènes en deviennent particulièrement éprouvante, on est mal à l’aise. C’est bien sur l’effet recherché, via cette mise en scène particulière, que de mettre le spectateur au cœur de l’action, et ne pas faire un simple film qui « montre » ce qui se passe.
Par contre, cette mise en scène pourra faire un peu douter de la véracité des évènements montrés car prenant les codes de la fiction appliqué au documentaire.
Au-delà de cette réalisation spéciale mais finalement réussie, on pourra quand même faire le reproche de certains trous dans le scénario qui laissent un peu perplexe quand on n’est pas du tout informé sur l’évènement que raconte le film.
J’y allais à reculons, mais Diaz s’avère être un véritable film coup de poing.