Dix-neuf ans après le chef-d'œuvre Piège de cristal, les trois premiers opus à référence au genre font une petite place au quatrième épisode attendu depuis plus d'une décennie. Fin des nineties, un hypothétique projet Die Hard 4 dans la jungle s'illustre mais seul le titre sera utilisé bien plus tard ; Les larmes du soleil en 2003 et suite aux attaques terroristes du 11 septembre 2001 les Blockbusters terroristes sont stoppés net pour plusieurs années.
La 20th Century Fox s'associe avec le cinéaste producteur Brett Ratner via sa boîte de production Dune Entertainment pour développer la quatrième superproduction d'action au budget colossal de 110 millions de dollars, c'est le scénario WW3.com développé par les scénaristes David Marconi & Mark Bomback, d'après l'article de presse A Farewell to Arms / Un adieu aux armes de John Carlin publié en 1997 dans le magazine anglais Wired.
Le poste de metteur en scène est d'abord proposé à Ratner et au réalisateur Florent-Emilio Siri mais c'est le cinéaste producteur Len Wiseman (Underworld 1&2, Total Recall : Mémoires programmées) qui est choisi, Bruce Willis (Boire et Déboires, Brooklyn Affairs) reprend son rôle musclé du vieux flic chat noir John McClane assisté d'un hacker, le cryptographe Justin Long (Jeepers Creepers, Lady of the Manor). Le compositeur Marco Beltrami remplace pour la première fois le regretté Michael Kamen.
Vous avez vu ça !
Ben oui j'l’ai vu, j'l'ai fait !
Passé maître dans l'art de se fourrer dans des imbroglios terroristes, le lieutenant John McClane se retrouve embarqué dans un complot mené par des cybers-terroristes décidés à plonger le pays dans le chaos le plus total le jour de la fête de l'indépendance du 4 juillet.
Au casting explosif, le leader des terroristes, Timothy Olyphant (Scream 2, Once Upon a Time… in Hollywood), Cliff Curtis (L'Âme des guerriers, Doctor Sleep), Maggie Q (Mission impossible 3, La Protégée), Mary Elizabeth Winstead (Destination finale 3, Kate), Kevin Smith (la trilogie Clerks), Jonathan Sadowski (Vendredi 13, Chroniques de Tchernobyl), Cyril Raffaelli (Banlieue 13, Djinns), Edoardo Costa (Non-Stop), Sung Kang (Fast and Furious : Tokyo Drift, C'est nous les héros) et le caméo du réal Wiseman en pilote du Jet F-35B.
Ça fait vraiment peur !
Ouais, j'ai mis le paquet sur Nixon !
L'inspecteur John McClane est séparé de son épouse et vit seul à Brooklyn. Très préoccupé par les fréquentations de Lucy, sa fille, il passe ses soirées à la suivre lorsqu'elle sort en galante compagnie. Bien sûr, ce petit manège n'est pas du goût de la jeune fille. Lorsque le département d'État l'appelle pour appréhender un hacker qui habite à deux pas de chez sa fille, McClane est contraint d'abandonner sa surveillance. Peu après son arrivée au domicile de Matt Farrell, le jeune pirate informatique, un commando fait irruption dans l'appartement et tente d'abattre les deux hommes. Ceux-ci parviennent à prendre la fuite. McClane tente de comprendre le mobile de ces assassins suréquipés...
Sympa le New jersey !
Die Hard 4.0 s'inscrit dans la tradition de rythme, de suspense et de grand spectacle de la saga avec la touche high-tech du moment : une attaque visant les infrastructures gouvernementales des États-Unis engendrant un début de chaos dans l'ensemble du pays. Quatrième meilleur opus de la saga multipliant cascades périlleuses en dur envoyant les cascadeurs à l'hôpital et courses-poursuites spectaculaires. Un blockbuster de l'été à l'action efficace, un succès mondial à plus de 388 millions de dollars, les plus grandes recettes de la saga. Dans cette journée en Enfer, Bruce tout-puissant et Justin dans l'ombre essayent de survivre à la Liquidation pendant deux heures tout en partant à la recherche de Lucy Gennero interprété par Winstead. John se retape même New York City à pied à cause des kilomètres d'embouteillages, il crapahute quatre fois plus devant les embûches, explosions de jeunes hackers au cœur de la ville, destruction des agglomérations, carambolage numérique dans le tunnel et destruction du périphérique d'autoroute par un avion de chasse ! Côté casting Bad Guys en costard, le Hitman souriant Olyphant est accompagnée de la kickeuse Quigley et du bondissant Frenchy Raffaelli. Plus de références au père Noël mais l'agent Johnson est bien là, il y a même une apparition du Sorcier, copain de Willis à l'époque et des punchlines référentielles. Une superproduction d'action et de divertissement efficace, l'action est rondement bien menée. Willis commence son jeu monolithique et ne porte plus le marcel mais s'en donne cependant à cœur joie face aux terroristes à clavier, il n'esquive plus les balles et échappe à la mort in extremis. Yippee Ki Yay Motherfucker !
Sur votre tombe John, il y aura écrit ; il était toujours au mauvais endroit au mauvais moment !
Ou bien Yippee Ki Yay pauvre con !