Die Argh

Die Hard 4 nous faisait le coup de l'adaptation non officielle de 24h Chrono.
Die Hard 5 fait plus fort.
C'est l'Amérique qui nous plait tant, celle qui veut sauver la démocratie partout et débarasser le monde des armes de destruction massive.
Celle qui a le droit de tuer des "méchants" partout même quand elle a pas le droit.
Top du top: McClane déclarant au Bad Guy qui lui retorque qui l'est en dehors de sa juridiction, que son fils lui est de la CIA et qu'il peut faire justice sans avoir a appelé son boss.
Quand les russes ne sont pas méchants, ils sont incroyablement cons. Et surtout ils n'ont pas de police.
McClane qui passait son temps à se sortir de situations pièges dans les 3 premiers opus, passe ici en vacances.
Un peu comme Obélix, botter des culs et exploser des voitures gratuitement devient son péché mignon.
Il fait même un tour à Tchernobyl sans combinaison radioactive pour visiter, pendant que les méchants s'entretuent.
Entre deux scènes d'action ou le cadreur et le réalisateur étaient parti pisser, il en profite pour faire de la reconcilliation façon "7 à la maison" avec son fils.
En même temps que pouvait on attendre de Die Hard qui tourne à la franchise façon Team America.
Ca aurait pu être mieux si McClane était venu faire sortir John McTiernan de prison au lieu de son fils.
Faut bien réver.