La génèse d'une série culte
Court métrage indispensable à tout fan de Kaamelott qui se respecte, Dies Irae propose un ton, un casting, une mise en scène déjà très proche de ce que sera la série à venir.
Si les personnages n'ont pas forcément exactement le même "caractère" que dans la série (Lancelot notamment), on ne peut que constater à quel point Alexandre Astier avait déjà bien défini dans son esprit ce qu'était pour lui une revisite des mythes arthuriens et quel humour il souhaitait proposer : un roi dépassé par la stupidité de ses chevaliers, des dialogues aux petits oignons, une mise en scène très théatrale.
Bref, Dies Irae, ça se regarde au moins une fois, ne serait-ce que pour apprécier la qualité d'un "brouillon" incroyablement proche de ce que sera la série, encore hypothétique à l'époque.
Sans oublier l'intérêt principal, c'est drôle.