Pas de quoi s'affoler.
Le titre original "El apóstata" avait le mérite de nous indiquer clairement les intentions de l'auteur : en gros le chemin de croix d'un gars qui veut se faire rayer des registres baptismaux. Or...
Par
le 7 déc. 2020
En délaissant son Uruguay natal pour Madrid, Ferico Veiroj n'a cependant pas oublié de prendre avec lui l'humour de son petit pays, que l'on retrouve immanquablement dans sa cinématographie. Récit d'une apostasie tardive, Dieu, ma mère et moi trace le portrait d'un trentenaire pas encore lancé dans la vie, séduisant et un brin velléitaire, sauf quand il s'agit de s'affranchir d'une religion qu'il n'a pas choisie, et pour cause. Un peu nonchalant, à l'image de son antihéros, le film se déguste sans émotion particulière, partition qui s'engage parfois dans un ton surréaliste sans pour autant céder à la tentation de creuser cette veine plus avant. Un film d'auteur trop égocentré qui procure cependant de menus plaisirs dans une poignée de saynètes cocasses et incongrues.
Créée
le 9 déc. 2016
Critique lue 236 fois
D'autres avis sur Dieu, ma Mère et Moi
Le titre original "El apóstata" avait le mérite de nous indiquer clairement les intentions de l'auteur : en gros le chemin de croix d'un gars qui veut se faire rayer des registres baptismaux. Or...
Par
le 7 déc. 2020
En délaissant son Uruguay natal pour Madrid, Ferico Veiroj n'a cependant pas oublié de prendre avec lui l'humour de son petit pays, que l'on retrouve immanquablement dans sa cinématographie. Récit...
le 9 déc. 2016
Pas aussi attendu que le titre le suggère, cette trilogie d'apparence anodine porte son chemin de croix. Celle que Frederico Veiroj choisit de laisser voir dans ce troisième film, à travers la...
Par
le 16 mai 2016
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
74 j'aime
14