#Bringbackourgirls
Dilili à Paris, le masqué, il a failli boycotter. Car Michel Ocelot, c'est loin d'être son copain, surtout après un Kirikou en exploitation triple, qui, malgré lui, charriait les pires images d'un...
le 13 oct. 2018
28 j'aime
3
Que diriez-vous d’une visite culturelle du Paris de la Belle Époque ? C’est ce que propose Michel Ocelot à ses spectateurs dans Dilili à Paris, son dernier long métrage d’animation. Dilili, petite kanake métisse parcourt des rues qu’on pourrait croire sorties de cartes postales parisiennes et cherche à résoudre le mystère de la disparition de petites filles.
Nous voici face à un conte, ode à la culture, à la diversité et à l’égalité. Des couleurs chatoyantes captent notre regard et certaines scènes s’imprègnent alors d’une féerie sans pareil. La technique d’animation en 2D légèrement rehaussée par de la 3D, ajoute à l’aspect merveilleux, enfantin. En effet, bien que Dilili ait une grande éducation et un langage châtié elle n’en reste pas moins une enfant, et c’est ainsi qu’elle appréhende son monde. Entraînée par Aurel, protecteur et justicier de l’enfant au même titre qu’Emma Calvé la cantatrice, Dilili, comme le spectateur va rencontrer toutes les grandes figures du début de siècle français. A la manière d’un musée à ciel ouvert, Ocelot nous instruit et nous séduit en jouant avec les références.
Les figures féminines, actrices, scientifiques, sont réhabilitées, magnifiées. Elles brillent à l’image d’astres par leur esprit, leurs savoirs et inspirent Dilili, tout comme nous. Paris n’aura jamais paru si intriguant. La petite fille nous entraine dans ses merveilleuses aventures et nous fait une place à ses côtés afin de résoudre cette quête, dont on sortira assurément grandis.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films vus en 2018 et Salles obscures en 2018
Créée
le 31 oct. 2018
Critique lue 310 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Dilili à Paris
Dilili à Paris, le masqué, il a failli boycotter. Car Michel Ocelot, c'est loin d'être son copain, surtout après un Kirikou en exploitation triple, qui, malgré lui, charriait les pires images d'un...
le 13 oct. 2018
28 j'aime
3
Quelle daube ! Je ne comprends pas comment on peut arriver à un désastre pareil. Dilili à Paris n'a rien pour lui, je ne comprends même pas à qui il peut bien s'adresser. Il est indiqué sur allociné...
Par
le 2 août 2021
17 j'aime
3
Mais quelle horreur de film ! Après les réussites de "Kirikou" et, dans une moindre mesure de "Azur et Asmar", il est difficile d'imaginer que Michel Ocelot puisse pondre un machin aussi détestable...
Par
le 12 avr. 2021
14 j'aime
5
Du même critique
Que diriez-vous d’une visite culturelle du Paris de la Belle Époque ? C’est ce que propose Michel Ocelot à ses spectateurs dans Dilili à Paris, son dernier long métrage d’animation. Dilili, petite...
Par
le 31 oct. 2018
1 j'aime
Une beauté froide, iconique. Voilà ce qui caractérise peut-être le mieux l’impression laissée par Cold War de Pawel Pawlikowski. Une blancheur éclatante et aveuglante sortie tout droits de paysages...
Par
le 31 oct. 2018
Bon ce film ne casse pas trois pattes à un canard. (Chouette jeu de mots hein ? Non ? Tant pis.) Néanmoins il apporte de la fraicheur et de la détente, sans pour autant devoir poser sa cervelle. Les...
Par
le 18 août 2016