Sortie quelques années après le premier film, cette suite des aventures de Dingo et son fils Max n'a malheureusement pas eu le même traitement de faveur que son aîné. En effet, distribuée directement en vidéo alors que la série "La Bande à Dingo" est terminée depuis longtemps, cette séquelle reprend les grandes lignes de son prédécesseur à savoir les relations pères/fils entre nos deux héros.
Seul le décor change : Max va à l'université, pensant enfin se débarrasser de son lourdingue de père qui ne va pas tarder à le rejoindre afin de reprendre ses études et trouver un travail qualitatif. Autre particularité minime : outre le décor, c'est au niveau des sports extrêmes que va se baser le principal challenge de nos héros qui vont devoir affronter l'élite du bahut dans ce domaine. Et ce ne sera pas chose aisée lorsque Dingo va se joindre lui aussi à la petite équipe.
Les adolescents auront donc fort à faire pour non seulement battre leurs odieux rivaux mais également accepter Dingo en tant que père "branché", le fameux chien étant plus maladroit que jamais... Dépeignant donc l'univers adolescent du début des années 2000, Dingo et Max 2 joue sur les clichés afin de satisfaire comme d'habitude un très jeune public. On regarde par conséquent cette séquelle avec un léger entrain, tout étant très prévisible, même au niveau des gags épurés depuis belle lurette.
Direct-to-video oblige, les habituelles chansons Disney rapidement oubliables sont ici mises à la trappe (heureusement) tandis que l'animation est certes de qualité mais bien évidemment moins soignée que pour un long-métrage ciné. Au final, Dingo et Max 2 s'avère être une gentille comédie rythmée et colorée pas forcément très utile mais néanmoins agréable.