Une race extraterrestre forcée de vivre dans des conditions insalubres sur Terre trouve soudainement un alter ego dans un agent du gouvernement exposé à sa biotechnologie ...
Tiré du court métrage Alive in Joburg, du même auteur, District 9 est un film d’action/fiction sur les thèmes de la xénophobie et du spécisme.
La réalisation par un sud-africain évite possiblement les clichés ou les happy endings des usantes productions américaines.
Les humains sont donc ici plus haïssables les uns que les autres et le protagoniste principal en prend pour son grade.
Le pari est de faire apprécier les créatures extra-terrestres en leur opposant un journalisme opportuniste et nauséabond ou même la barbarie des scientifiques ou des militaires et en les comparant, à demi-mots, aux populations pauvres victimes de l’apartheid.
L’effet d’immersion est réussi, plus ou moins adroitement, avec cette intro sous forme de documentaire, l’atmosphère de Johannesburg faisant le reste.
Les effets spéciaux sont correct, les aliens sont inélégants, et même un peu ridicules.
Passer du found-footage au filmage classique est parfois irritant mais ne gâche finalement pas l'ensemble.
Le rôle de la musique reste secondaire.
Les comédiens loin d'être parfaits, sont crédibles.
Le film est une réelle leçon de tolérance teintée d’originalité et d’humour.
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