La violence engendre la violence
Merci. De quoi ? De ce que tu as fait pour moi. Je ne l'ai pas fait pour toi. Merci quand même. Arrête de me remercier. Qui sait si j'ai bien fait. Je te remercie parce que,...
le 24 juil. 2020
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Avec Django (1966), on est clairement dans les prémices de ce qui deviendra le « western spaghetti ». Sergio Corbucci y réalise un brillant western, âpre et sans concession, à travers lequel on découvre un personnage qui sort des sentiers battus.
On y fait la rencontre d’un vagabond solitaire (jusqu’ici, rien de bien original). Django est un officier nordiste qui traverse le désert et ne passe guère inaperçu puisque ce dernier traîne derrière lui un cercueil (sans que personne ne connaissance ce qu’il renferme). En arrivant dans une petite ville à la frontière mexicaine, il va se retrouver confronter entre deux bandes rivales (d’un côté, un américain raciste et de l’autre, un mexicain révolutionnaire).
Sergio Corbucci détone d’entrée de jeu, en réalisant un western à la violence sidérale (le film fut d’ailleurs l’un des tout premier western à être interdit aux moins de 18ans dans certains pays). Une ambiance macabre et noire, excessive et baroque, sublimée par la présence d’un magnifique Franco Nero aux yeux bleus azur qui capte notre regard.
Avec près de 10 films à son actif, c’est pourtant avec celui-là que Franco Nero se fera connaître du grand public, dans ce rôle de cowboy solitaire,
dégainant en une fraction de seconde une mitraillette qu’il cachait dans son cercueil.
Le film alterne habilement le fantastique & l’humour, avec une pointe de politique et une bonne dose de cruauté. Du cinéma Bis pur et dur pour un western crépusculaire violent et captivant.
A noter que suite au succès du film, de nombreuses fausses suites (ou imitations) virent le jour, mais il n’y a qu’une seule & véritable suite, il s’agit de Django 2 : Le grand retour (1987), toujours interprété par Franco Nero.
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« Oh mon dieu !
C’est le Major Jackson qui est en train de se défouler.
Il fait du tir aux pigeons avec les mexicains, le salaud.
Oh les pauvres gars, ils vont tous mourir. »
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Créée
le 12 juin 2020
Critique lue 95 fois
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