Django Unchained par Enlak
Tarantino revisite l’histoire à avec son style particulier, mélangeant violence sanglante et humour. Avant l’abolition de l’esclavage, les noirs sont considérés comme des sous-hommes, pire des animaux, que l’on peut torturer et humilier. L’occasion, à travers du divertissement, d’évoquer cette période peu glorieuse de l’histoire américaine.
Un chasseur de prime, qui manie les flingues aussi bien que l’éloquence, recrute un esclave, Django, pour l’aider dans sa tâche. Dans les Etats du sud très esclavagiste, la vision d’un noir bien habillé et à cheval est tout simplement insolite pour les habitants! Pour Django, c’est l’opportunité de tuer des blancs, de se venger des humiliations, et il en profite. Le chasseur de prime va monter une comédie pour pouvoir acheter sa femme à un riche propriétaire, joué par un Dicaprio ignoble et raffiné à la fois. Mais les choses ne vont pas tourner comme prévu…
« J’aime ta façon de crever, le boy »
« Dit en-revoir à madame »
Répliques cinglantes et gerbes de sang sont au programme de ce western particulier, délicieusement incorrect et jouissif.