Tarantino nous a ressorti sa grosse typo pour écrire le gros titre de son gros film Django Unchained avec des plans large, des grands dialogues et une longueur hors norme : ce film est énorme sur un sacré bon nombre de gros plans.
Tout d'abord on se doit de souligner la BO assez impressionnante. Impressionnante non pas parce que 'wahoo la BO elle est trop bien Django' mais parce que [comme d'habitude en fait dans les Tarantino] elle n'a aucun sens quand on l'écoute sur Deezer. Ça n'a aucun intérêt car les morceaux ne présentent aucune cohérence les uns avec les autres, si ce n'est qu'on a une série de Morricone et quelques black-blues. Mais cette BO n'est pas sans faille, honnêtement j'ai un peu eu mal aux oreillles à certains moments. A noter un passage épique de Verdi qui fait vraiment plaiz, et une scène de dédramatisation qui fait encore plus plaiz.
Le film en lui même est assez bien foutu, le scénario est suffisamment fourni pour que tout passe sans trop de difficulté. Assez bien vu l'appel à la mythologie germanique pour ajouter un peu de panache.
ET ON SE MARRE ! Ce film est en fait plus une comédie d'action qu'un western. C'est ce que j'en retiens, l'humour tantôt ironique, tantôt noir, tantôt burlesque de Tarantino est là, tout le temps, à chaque minute.
Pour les décors et les costumes, on a pas été avare. Naturels ou pas, la DA s'en est foutrement bien sortie pour nous en mettre plein les yeux avec le juste milieu entre l'historique strict et le fantasme nécéssaire.
Gros point négatif qui m'a fait préférer le 8 au 9, le film est long, très long comme tous les western. Cette longueur entraîne un cafouillage dans le rythme qui se ressent surtout dans la dernière demi-heure, dommage mais pas rédhibitoire.
Bordel vous avez vu le nombre de références à Kill Bill ? Des plans, des répliques, des éléments de mise en scène ... Pour un fanatique de la mariée, c'est vraiment un bonheur.