Plantons le décor… On est dans le Wild West américain, au milieu du XIXème siècle, juste avant la guerre de Sécession. Le docteur King Schultz (magnifiquement interprété par Christoph Waltz que l’on retrouve dans Inglourious Basterds), dentiste et chasseur de primes à ses heures perdues, libère Django (Jamie Foxx), alors esclave des frères Speck. Tous deux font alliance pour traquer et capturer, morts ou vifs, une bande de hors-la-loi, dont les noms résonnent dans la mémoire de Django. Leur épopée commune ne fait que commencer…
On est en janvier 2013 quand le film sort dans les salles françaises. Parcourue de frissons jouissifs dès l’apparition du générique d’ouverture et de la sublime chanson de Luis Bacalov tirée du « Django » de Sergio Corbucci… j’ai su tout de suite. J’ai su qu’aucun autre film, dans les 12 mois qui suivraient, ne réussirait à lui passer devant. J’avais mon meilleur film de l’année !
Tragédie historique, comédie et dérision sont au cœur de ce « Django ». Quel autre réalisateur pour réussir à nous faire rire aux éclats devant le KKK ? Des dialogues affûtés, une mise en scène parfaitement orchestrée, une bande originale magistrale, un montage séquentiel : pas de doute c’est du Tarantino !
Et pourtant tout semblait nouveau. Nouveau genre (le western), nouveau sujet (l’esclavage), nouveaux acteurs principaux (Jamie Foxx et Leonardo DiCaprio notamment). Seuls Samuel L. Jackson (surpassé !) et Christoph Waltz nous rappellent qu’on a bien embarqué sur le vaisseau Tarantino…
Chef d’œuvre !