Ne casse pas trois pattes à un canard...

Un petit film destiné aux enfants qui aiment les animaux et, de préférence, ceux qu’on fait parler. Trois ans après avoir démontré à la face du monde sa capacité à communiquer avec nos amis à pattes, docteur Dolittle est sollicité par les animaux sauvages pour sauver une forêt où ils résident. Le voilà enrôlé dans une nouvelle aventure au postulat bien entendu délirant mais dont le déroulement se révèle bien paresseux et laborieux. Les gags sont, en effet, peu nombreux, et l’énergie d’Eddie Murphy ne suffit pas à combler l’absence de véritables enjeux familiaux (ils sont posés mais très peu sont exploités et encore moins résolus alors que c’est toujours le cas dans ce genre de films).

Il reste donc le plaisir de voir le dressage de nombreux animaux divers et variés, quelques scènes amusantes. On aurait certainement aimé que l’ours soit davantage drôle (car, au final, le second rôle, c’est lui !) et que les méchants soient un peu plus bêtes et machiavéliques comme c’est l’usage dans ce type de productions mais le résultat apparaît trop sage pour un sujet aussi saugrenu. Cela se regarde mais, pour un film sur les animaux, cela ne casse pas trois pattes à un canard.