Bon déjà, faut l'avouer tout de suite, j'attendais ce film avec impatience. Premièrement parce que les Comics Doctor Strange j'adore ça. Et ensuite parce que Benedict Slumbartruck a toujours été capable d'offrir des performances excellente, et que donc, on savait qu'au moins, le personnage allait être vaguement sympa à regarder être adapté.
A ce niveau là donc, pas de problème. Non le défis c'était de rendre à Cesar ce qui était à Strange. Parce que les dessinateurs de Strange, ils ont toujours su se faire plaisir. Et le défis c'était de transcrire ça à l'écran. Et oui, les équipes d'animations s'éclatent avec des trips sous LSD à grand renfort d'effet pyrotechniques tous plus efficaces les uns que les autres dans des scènes magistrales à couper le souffle. Et vas y que je joue sur la perspectives, et vas y que je te fous des trompes l'oeil. Du paradoxe sensitif, du trombinoscope dans la rétine. De la magie qui fait pas vraiment de sens, mais qui fait bien plaisir à voir. C'est beau, et on en demande pas beaucoup plus finalement.
Et heureusement, parce que le film n'offrira finalement pas grand chose de plus que ça. Le scenario est celui de n'importe qu'elle film de super-héros des écuries Marvel, certains personnages sont tout plat. Bref, Strange souffre de l'exacte même problème que Fourmis-Man: C'est beau et ça innove, mais ça raconte pas grand chose de neuf. Mais il faudra bien s'y faire, vu qu'on nous à ressortit là carte des origines de super-héros une bonne demi-douzaine de fois chez Marvel, ça ferait du bien qu'ils s'en affranchissent (Ce qu'ils commencent visiblement à faire, avec l'apparition de certains personnage dans Civil War, qui du coup, sont déjà introduit).
N'empêche qu'il en reste un film sympathique, qui est aussi magnifique qu'onirique, mais finalement pas bien neuf.