Old Bad Boys...
DOG EAT DOG (12,4) (Paul Schrader, USA, 2016, 97min), le pitch : Ce polar déjanté raconte l'histoire de trois vieux copains gangster qui se retrouvent après avoir purgés leur peine respective en...
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le 23 sept. 2016
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On connaît Paul Schrader comme scénariste de films majeurs (Taxi Driver, Obsession, Raging Bull ou encore La Dernière Tentation du Christ), mais c’est aussi un cinéaste subversif et iconoclaste qui marque les années 80 (American Gigolo, La Féline, ou encore Mishima).
On l’avait un peu perdu de vue dans les années 90 et 2000 (même s’il continuait à scénariser et réaliser). En 2013 il s’est retrouvé à la Mostra de Venise avec “The Canyons” grâce à l’incandescente Lindsay Lohan et au fameux Brett Easton Ellis. Il commettra l’année suivante Dying of the Light, un thriller aussi fatigué que son personnage principal, un agent de la CIA (mollement interprété par Nicholas Cage).
Et puis, il adapte ce roman d’Ed Bunker avec un budget minimal et deux têtes d’affiche (Cage et Dafoe) : Dog Eat Dog, qui clôture la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2016. Revigorant film noir complètement déjanté (on pense évidemment à Pulp Fiction) ce film ne sera pas du gôut de tout le monde (et explique sans doute sa non distribution en salles). Trash, desespéré et hilarant, Schrader rejoue avec les codes du genre dans une improbable fuite en avant où il se permet pas mal de sortie de route (il faut voir Willem Dafoe).
Pas un chef-d’œuvre, certes, mais très jubilatoire.
Créée
le 12 juin 2023
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