Bon, il faut tout d'abord saluer la prestation d'Adam Butcher, qui arrive à modeler sa gueule d'ange en celle d'un bon gros psycho. Ensuite, difficile de ne pas reconnaître la patte de Kim "Sheitan" Chapiron qui continue sur la lancée dans le massacre de l'icône "charmantes petites têtes blondes".
Le film, pris comme un instantané d'un centre de détention juvénile, montre comme une institution "à risques" ressemble à une vaste cocotte minute risquant de pêter à la gueule de la société à tout moment. Tout bien réfléchi, la chute, brutale, du film nous laisse au seuil d'une réflexion sur la banalité de la violence et la culpabilité de la société à essayer de la cacher.
Film coup de poing s'il en est, Dog Pound ne restera pas non plus dans les annales du 7ème Art, car, comme tout coup de poing, ça laisse un bleu avant de s'en aller doucement. On attend quand même la prochaine rouste de la bande de Kourtrajmé.