Fais du bien à un chien, il te chiera dans la main.
Film de prison (pour mineurs) avec un paquet d'acteurs qui y sont, doivent en sortir, ou vont forcément y croupir un moment.
Fichtrement étonnant de voir un réalisateur s'extirper de la case où on l'avait rangé, Sheitan étant quand même passé par là, il n'y avait qu'un truc comme Dog Pound (ou une comédie romantique) pour t'aider à ce petit miracle, même s'il n'invente rien, les codes sont respectés - uniformes, symétrie des cadres,..- et il arrive même, parfois, à faire sauter le vernis - des matons humains, une peinture sur un mur, une bouffée d'air de liberté qui finira les os brisés -.
Ce qui étonne c'est la violence - physique et psychologique -, frontale, sanglante et ses os qui craquent...
Enola Vale, chenil pour clebs fous, à dresser.
Enola Vale et ses chiens de la casse, âmes à purifier à coup d'un mélange de discipline et de bienveillance, cocktail parfois imbuvable quand le pli est pris, quand ta réputation te précède et n'aide pas à faire table rase, pour un nouveau départ.
Carotte, brimades, dépouille, racisme, viol.
Où tu noies un cafard dans tes glaviots, miroir implacable à ta propre vie.
Isolement, alcool frelaté, suicide, trafics, émeute.
Un film coup de poing, qui t'éclate quelques dents, et te laisse sonné et un peu meurtri.
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