nouvelle guerre des sexes
Dès l’ouverture du film, nous faisons la découverte des sept protagonistes du film : sept hommes détestables avec leur conjointes (et conjoint pour l’un d’entre eux) qui se retrouvent pour ‘fêter’ le divorce de l’un d’entre eux. Ils se mettent en tête de se rendre à Moodley – petit village perdu au milieu des bois qui a pour réputation d’être majoritairement peuplée de femmes – pour un week end de débauche. MAIS, une fois sur place, ils se rendent rapidement compte que les femmes sont loin d’être avenantes … puisque touchées par un virus, elles sont toutes désormais des zombies. Doghouse est une comédie bien ficelée à travers des personnages caricaturaux mais appréciables. Outre les caractères de nos protagonistes, la particularité des zombies chez Doghouse réside dans le fait que les zombies possèdent toutes une image particulière qui les suit tout au long du film. Par exemple, la coiffeuse sera armée de dangereux ciseaux, la mariée sexy possédera une hache pour trancher les hommes, l’énorme bouchère au tablier ensanglanté dévorant les humains comme des plats de résistance. Les zombies restent ancrées dans la réalité et dans ‘leurs vies d’avant.’ Le réalisateur précisera que c’était une réelateurs, les hommes sont des gibiers refusant d’être dévorés), sur des scènes drôlement et ridiculement drôles, frôlant parfois avec le cartoon pour notre plus grand plaisir (les armes choisies par ces messieurs sont absolument divines).
Réalisé avec soin, Doghouse est drôlement stupide, rythmée, rempli de corps ensanglantés (un bon budget sang artificiel!) misant toujours sur l’exagération typique des cartoons. Doghouse parvient à sortir du lot des horror-comedy qui envahit nos dvdthèques. Je le conseille naturellement aux amateurs de films à base de zombies, d’humour gore, d’Angleterre de la classe moyenne. Pour ma part, Doghouse remplit son contrat.