Luc besson touche le fond

D’abord, j’ai toujours admiré Luc Besson pour ses qualités comme sa manière de mettre en avant les protagonistes de ses histoires, ses plans très stylisés, ses scénarii qui même si ils ne sont pas très fouillés, sont efficaces.
Nikita, Léon… le grand bleu…

Mais depuis, un peu de répétition, une certaine facilité…

Et la, le sabordage… ou tout repose sur l’acteur qui, même si il joue bien, devait incarner une caricature indigeste d’un enfant aimant et aimé des chiens, et aimant le travestissement.
Pourquoi? L’histoire amènera les raisons mais tellement grossièrement, sans liens réels, faisant d’une partie du film la seule explication via flash back de qui il est.

En gros, c’est le Joker version Besson.
Mais tout ce qui était bien dans le Joker est vide et moche dans Dogman.

Ok, on ne demande pas forcément d’y croire, mais je n’ai pas envie non plus de me forcer tellement c’est grotesque.

Évidemment, il y a un méchant mais encore une fois, cela tombe comme ça… et c’est filmé comme un besson, avec le plan sur le méchant qui avance en gros plan vers nous aj ralenti….

Mais tout est plus mauvais que dans ces autres films… tout.

La musique est omniprésente… mais vraiment!
Elle est comme un bruit de fond qui doit porter le fond des scènes… pour nous rappelé que c’est sérieux, que c’est touchant, que c’est fort….
Mais c’est nul!!!

Sorry, j’ai rarement eu l’occasion de voir des films aussi mauvais, et franchement, je suis déçu… mais finalement, je me dois d’être honnête car si Luc Besson l’était aussi, il nous dirait à quel point il a fait un film sur un cahier des charges.

Je suis même certain qu’il n’était pas aux manettes de ce film et qu’il a tout délégué