Quand un film a le mot « chien » dans son titre, il ne m’en faut pas plus.
Et à quelques moments du film, j’y ai cru. J’y ai cru qu’on allait nous servir une esthétique d’horreur gore canine, avec des toutous tous mignons qui deviennent des machines à tuer, l’œil brillant dans le noir, crocs acérés. Qu’on allait les voir chasser en meute de longues minutes, déchiqueter leur proie hurlant à l’agonie jusqu’à la bouffer jusqu’à l’os. Qu’on allait faire au moins frissonner les propriétaires de chien quand ils allaient comprendre que leurs plus fidèles compagnons ont une nature monstrueuse dont ils ne peuvent se débarrasser.
Mais non.
Il se passe d’autres trucs dans le film aussi. Je crois que le film a essayé de me faire ressentir quelque chose (un vague souvenir lointain d’une Edith Piaf Drag qui lutte pour rester debout et chanter, peut-être), mais j’ai oublié.