Douglas, dont la vie a été plus malmenée qu’un jouet à mâcher, trouve du réconfort parmi ses compagnons à quatre pattes. Et quand je dis réconfort, je parle de scènes où il semble avoir des conversations philosophiques profondes avec ses chiens. On s'attend presque à ce qu'un d'eux se lève, mette des lunettes et commence à lire Kant.
BREF
Une éducation à l'américaine comme nous les aimons.
Un personnage à l'esprit torturé dans la sauce Joker deluxe.
Son handicap et ces déceptions nous plongeons dans une forme de compatissance; retenons la pertinence du jeu d'acteur de Caleb Landry Jones qu reste fabuleuse.
Coup de projecteur sur la relation homme/chien qui ne pourrais que nous attendrir comme un enfant devant les 101 dalmatiens.
Ces chiens d'un elevage typiquement français nous font la démonstration de leur talent lui aussi typiquement français.
Qui n'aiment pas les chiens honnêtement ?
C'est sublime.
À l'instar de la scène en travlo d'Edith Piaf qui a fait vibrer tout le monde, je parlerais de celle où le mafieu rate de peu sa stérilisation par rufus (+1 pour l'acteur qui a osé jouer cette prise de vue extrême, sans aucun truquage bien évidemment-> c'est pour cela que Besson est fort = la stérilisation).
Scène final qui boucle la boucle comme on dit en Ardèche (j'y suis jamais allez).
Là où beaucoup critique mon cher Luc en disant qu'il devait déjà arrêter le cinéma depuis un moment je leur dit non.
Car j'aime la vie, j'aime le cinéma,
j'aime les film de Besson
Et celui-ci ne déroge nullement à la règle.
J'achète.
WOUF