Après avoir vu 3 autres films de Lars Von Trier (Mélancholia, The House that Jack Built, Antichrist), je me suis penché sur Dogville, une merveille, du fait de son histoire mais aussi de sa mise en scène théâtrale.


Un soir, dans les années 30, des coups de feu sont entendus depuis Dogville, une petite ville des rocheuses. Peu de temps après, Grace, une belle femme terrifiée, arrive à Dogville et fait la connaissance de Tom, un jeune habitant de la bourgade. Elle lui explique qu’elle est poursuivie par des gangsters et que sa vie en dépend. Tom explique la situation de Grâce aux habitants de Dogville. Ils acceptent de là cacher à condition qu’elle se montre coopérative.


Ici Lars Von Trier utilise un décor minimalisé pour raconter l’histoire de Dogville. Cela surprend mais n’est pas pour autant si dérangeant, car on s’y habitue rapidement et assez facilement. Ce décor permet au spectateur, d’être principalement focalisé sur les acteurs et l’histoire de Dogville.


Lars Von Trier utilise la caméra sur l’épaule pour filmer les scènes, comme dans les 3 films que j’ai vus. Il y a donc des scènes où l’image bouge ainsi que des zooms mais c’est une approche différente et originale de ce qu’on a l’habitude de voir dans le cinéma. Moi ça me plaît.


Dogville montre comment les gens peuvent paraître si aimables, gentils, serviables avec de bonnes valeurs humaines. Mais en réalité, dès qu’ils se sentent en danger, vulnérables d’une quelconque façon qui les déplaisent, ils se montrent cruels, sans merci et pêche dans l’ombre pour se satisfaire sans crainte que ça se sache. Et si le danger est de plus en plus grand, la cruauté de ceux-ci le sera également.


Même si Lars Von Trier vise en particulier les États-Unis, je trouve qu’il s’adresse à chacun d’entre nous dans cette société.

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le 21 août 2020

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Vespagne

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