Joseph Gordon-Levitt est méconnaissable. Sa petite bouille trop mignonne reste mignonne, bien entendu, mais il a ces muscles en trop et ce marcel blanc qui changent tout. Pardon, mais c'est la première pensée qui me vient à l'esprit.
J'ai trouvé le thème premier du film simple mais intéressant : la place du porno dans nos vies sexuelles. L'un n'empêche pas l'autre, mais Jon ne prendra pas de plaisir dans sa vie sexuelle IRL sans le porno, ce qui pose question.
L'arrivée de Barbara Sugarman (Scarlett Johansson, toujours aussi physiquement délicieuse) change un peu la vie de Jon, mais pas tant : ils se révèlent être ce couple un peu bling-bling, ultra démonstratif, ça m'a foutu la gerbe un peu. Jon assure être tombé amoureux au premier regard. Comme si tomber amoureux se résumait à une question de beauté superficielle. Ugh.
Et puis, Esther débarque. La magnifique Julianne Moore. J'aime sa spontanéité, son indépendance, ce qu'elle apporte à Jon aussi. Sans elle, il serait resté à son état de petit garçon pas encore grandi, un peu immature. Je l'aime définitivement.
Autrement, son attachement à l'Église m'a fait sourire, jusque dans la salle de musculation.
Et puis, les gros plans sur le porno ne sont pas trop dégueulassement amenés, pour quelque chose qui n'est pas superbement bien filmé du début à la fin.
Ce film m'a divertie, et j'ose espérer que Joseph Gordon-Levitt retournera derrière la caméra pour pouvoir suivre son avancement.
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