T'es dents le noir, souris petite!
Un bon gros ratage, voilà l'idée que l'on se fait de "Don't Be Afraid Of The Dark" et ce tout au long du film. Bourré jusqu'à plus soif d'incohérences affligeantes, le film de Troy Nixey déroule sa trame linéaire en nous servant des personnages aux réactions stupides ( quoi de plus logique que de laisser une petite fille seule dans une grande maison juste après qu'un des personnages se soit fait attaquer de façon inexplicable dans cette meme maison? ....) et le tout filmé sans génie, malgré le pitch augurant d'une ambiance lourde et sombre (ben oui), la construction du film alterne les baisses de rythmes et les scènes à peine flippantes.
Quelques maigres satisfactions peuvent sauver l'ensemble du naufrage: les créatures visuellement réussies et leurs motivations nous rappelant à l'enfance (la petite souris à vachement changée mais elle bouffe toujours des dents!), le score simple et efficace de Beltrami et le jeu tout en retenue de Katie Holmes, étrangement juste dans ce film.
Deux dernières choses, assez importantes pour moi, le film se prive d'un final de folie, quasi-gremlinesque, en escamottant la réception organisée pour la rénovation de la maison qui aurait pu donner lieu à une attaque maousse des bestioles.
Et la pire chose pour moi, le choix de la gamine pour le role principal, affreuse! C'est subjectif certes, mais elle est insupportable et ses faux airs de jumelle maléfique de Punky Brewster au regard bovin ne donne qu'une envie, qu'elle se fasse emporter par les méchantes petites bètes!